La sophrologie n’est pas
- Une méthode de relaxation : même si la capacité de détente et de récupération est souvent travaillée en sophrologie, la relaxation n’est pas une fin en soi. L’objectif est même, au bout d’un certain temps, de ne plus avoir besoin de se détendre.
- De l’hypnose : il n’y a aucune suggestion inductive de la part du sophrologue, la sophrologie développe au contraire l’autonomie et la participation active.
- Une sorte de yoga : même si le corps occupe une place centrale dans la démarche, il n’y a ni posture, ni croyance, ni philosophie en sophrologie.
- De l’auto-suggestion : la sophrologie développe la connaissance de soi et les capacités d’adaptation et d’action ; il ne s’agit en aucun cas de voir la vie en rose ou de s’auto-suggérer que tout vas bien ou mieux.
- Une méthode « magique » : ni au niveau des techniques qui s’appuient sur la recherche scientifique, ni dans la pratique qui est un entraînement volontaire et méthodique.
- Une psychothérapie : sauf si le sophrologue est aussi un psychothérapeute qualifié, celui-ci n’est pas habilité et formé pour diagnostiquer et prendre en charge des troubles entrant dans le cadre des psychopathologies. Un sophrologue ne cherche pas à interpréter des symptômes, des ressentis, des vécus ; il ne s’intéresse pas à l’inconscient et ne cherche pas, par exemple, à faire remonter des expériences vécues refoulées. Un sophrologue pourra, par contre, intervenir de manière très bénéfique en complément et souvent en collaboration avec un médecin, un psychologue, ou un psychothérapeute.